Dnsep 11

L’expérience de lieux et la mobilité irriguent le travail : il s’agit de traverser et se laisser traverser, garder trace de ce qui a fait écho.
Observer la place de l’homme dans son environnement, comment il l’habite de ses constructions, de ses gestes, de ses empreintes.
Observer comment un geste, une roche, un bout de mur, une chose passagère peuvent être porteurs, cristalliser une poétique et du sens.
Observer sans définir, sans maîtriser, laisser respirer les marges, introduire du doute, du blanc, pour de possibles émergences.
Les différents éléments présentés sont à voir comme des traces d’expériences subjectives. Les formes qui en surgissent et les médiums utilisés sont multiples : collectes, dessins, vidéos, photographies, livrets. La nuée, en tant que forme débordante, non fixe, sans centre, est la méthode que j’adopte comme dynamique créative.
Suivant cette image de la nuée, la mise en espace est importante pour déployer les ensembles constitués, qui se répondent par ricochets, invitant à relier pour faire émerger les récits.